Restauration des rivières en milieu urbain : pourquoi, comment ?

Apollinaire pourrait résumer en deux lignes la relation mouvementée entre les cours d’eau et les communautés humaines :

📜 « Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine ».

Traduit en d’autres termes : s’installer à proximité des rivières pour bénéficier de la ressource en eau et en nourriture, s’étendre, souffrir des inondations, enfermer l’impétueux ruisseau dans son lit, souffrir d’inondation encore plus violentes.

La joie pourtant existe encore. Celle de déambuler le long des rives, de s’extasier devant la couleur des flots reflétant le soleil couchant sur les toits, de bénéficier d’un rafraichissement naturel 🌈.

Comment dès lors s’assurer que ces amours soient stables ? Tenter de rétablir exactement l’état antérieur n’est pas forcément adapté. Il importe de se tourner vers le futur pour repenser le chemin de l’eau dans la ville 🌉.

Accès au foncier, méandres, espace urbain contraint, expansion de crues, paysage, autant d’aspects qui seront abordés à l’occasion de retours d’expériences :

• Le Syndicat de rivière Ain Aval et affluents, sur la Sarsouille à Oyonnax et le Lange à Montréal-la-Cluse ;

• Le Conseil départemental du Val-de-Marne et l’EPT Grand Orly Seine Bièvre sur la Bièvre.